On a testé pour vous : « Le vélo électrique »

On a testé pour vous : « Le vélo électrique »

A quoi, à qui ça sert ?

En permettant une plus grande autonomie, le vélo peut devenir un moyen privilégié d’intégration dans la ville si les capacités de l’utilisateur sont suffisantes et que l’environnement est assez sécurisé.

En comparaison du vélo traditionnel, l’aide à la propulsion procurée à l’utilisateur de vélo électrique lui permet de franchir plus aisément certaines pentes et d’augmenter son périmètre de mobilité, et ainsi, s’il n’en abuse pas, sa sécurité.

Outre l’utilité du déplacement, il permet l’exercice d’une activité physique, de détente, de découverte, et peut aussi contribuer au maintien ou la création de liens sociaux par une pratique à plusieurs.

Le cycliste doit avoir des capacités physiques (maintien d’équilibre, manipuler commandes (guidon, freinage, rotation pédales, sonnette…) et de repérage spatial, d’attention et d’appréhension du danger. Il doit pouvoir adapter sa pratique en fonction de l’environnement (espace privé ou espace public réservé, ou partagé avec les piétons et-ou la circulation automobile).

S’il ne dispose pas pleinement de ces capacités il lui faudra trouver un vélo ou une pratique adapté(e) et, le plus possible, procéder à des essais avant acquisition.

Conseils de choix :

Le vélo électrique grand public est une solution pratique pour une personne âgée, pour une personne présentant des troubles cardiaques ou respiratoires, un surpoids ou une obésité, et bénéficie de productions de plus grandes échelles, moins coûteuses.

Les tandems permettent la pratique cycliste aux personnes malvoyantes ou déficientes intellectuelles et sont maintenant proposés avec  motorisations électriques.

Chez les fabricants spécialisés, les coûts augmentent sensiblement. Ils proposent une personnalisation qui passe par des adaptations spécifiques : pour l’assise sur la selle, les problèmes d’équilibre, les manipulations de commandes et du guidon…

Le démultiplicateur et le changement de vitesses automatique facilitent l’usage du vélo, respectivement le premier pour une personne ayant peu de force, le second pour une personne ayant des difficultés à choisir le bon rapport.

Les nouveautés pour plier les vélos permettent aux personnes marchant difficilement  de l’utiliser en complément des transports publics

Nous recommandons des essais avant achat pour ces équipements spécifiques,  si possible guidés par un kinésithérapeute ou un ergothérapeute, par exemple d’un Centre de rééducation.

Le projet AccesCycle « le vélo un mode de déplacement pour les Personnes à Mobilité réduite » du CEREMH (Centre de ressources d’Innovation Mobilité Handicap) a pour objectif de promouvoir cette utilisation par des essais et conseils pratiques, en régions parisienne (Vélizy 78) et lyonnaise.

CEREMH  Tel: 0139254987 ; www.ceremh.org

A défaut, les salons pour les aides-techniques (Autonomic, Handica) et les revendeurs de matériel médical peuvent être sollicités dans cet objectif.

 Quels coûts, quelles aides pour financer ?

 Prix moyens vont de 1 000 € à + de 3 000 €

La sécurité sociale peut intervenir sur les modèles de tricycles agréés LPPR par le CERAH (si prescription médicale pour déficience motrice et marche réduite).

La prestation de compensation , ou PCH permet de financer un vélo s’il a pour fonction de compenser le handicap.

Il existe également des subventions de collectivités locales (villes, régions) pour l’achat d’un vélo électrique.

Pour aller plus loin :

Le centre de ressources et d’innovation mobilité handicap. 

Le site Handicat

le site handicap

Réalisé par les ergothérapeutes d’Inter Mutuelles Assistance